Lettre hebdomadaire CGT Educ’Action 13
par
Rigueur…
Le premier ministre profitant de la crise grecque nous promet encore plus de sang et de larmes. Réduire à 6 % du PIB la dette publique, tel est le mot d’ordre (Cf article "Fillon met l’Etat au régime sec"). Pourtant cette dette n’est pas la nôtre. La crise financière causée par la folie spéculative des marchés a entraîné la récession et a creusé les déficits publics. Non seulement les états continuent d’emprunter sur les mêmes marchés financiers qui provoquent la crise, mais chaque année ils continuent de verser des milliards d’intérêts aux banques et organismes financiers qui spéculent sur leur dette.
Plus que jamais "Ne pas payer leur crise", le mot d’ordre des mobilisations du printemps 2009 doit guider notre action, être au cœur de notre intervention. Ne pas payer leur crise c’est en effet ne pas payer leur dette, c’est la faire payer à ceux qui l’ont causée !