Bilan du congrès national de la CGT Educ’action
par
Notre congrès national s’est tenu du 18 au 21 mai en visioconférence.
Notre délégation, composée de 9 délégué.es, avait décidé de se réunir à la bourse du travail de Marseille pour donner une dimension collective à ce moment important. Malgré la complexité du distanciel, les débats se sont passés dans de très bonnes conditions, grâce notamment à une équipe d’organisation absolument remarquable. Les camarades des Bouches-du-Rhône ont souligné que, malgré une semaine de débats et de travail très fatigante, ce congrès avait été moins épuisant qu’un congrès en présentiel. Le gros point négatif de cette modalité d’organisation : Le manque de moments informels durant lesquels discuter avec les autres délégations et de moments de convivialité entre camarades des quatre coins de la France.
Sur le débat général, plusieurs éléments très importants ont été soulignés :
- La violence des mesures économiques de ces dernières années
- La destruction du service public d’Education
- La fascisation progressive du régime et de la société.
A été aussi signalé la présence, mis à part sur quelques loupées, de la CGT aux côtés des personnels sur tous les fronts et la nécessité de repartir à l’offensive de façon ambitieuse dans une logique de réunification syndicale. La proposition de la CGT Educ 13 de lancer un mouvement de grève dès la (pré-)rentrée et de le préparer dès à présent a été reprise nationalement par notre organisation !
Pour plus de détails, voilà déjà l’appel du Xe congrès de la CGT Educ’action.
D’autre part, nous avons développé une feuille de route pour les prochains mois. A quelques exceptions près, l’ensemble des propositions de notre syndicat départemental ont été reprises. Nous vous transmettrons cette feuille de route intégrale dès qu’elle aura été mise en forme mais nous nous devons de vous transmettre quelques éléments.
Sur le plan pratique :
- Le renforcement de nos campagnes actuelles (Egalité femme-homme, conditions de travail, lutte contre la précarité)
- La constitution d’un collectif national formation
- L’amélioration de notre communication et de nos relations aux médias
- Poursuivre le renforcement de nos relations avec l’interpro CGT.
Sur le fond, outre la réaffirmation de notre projet d’école contre l’école du tri et de la concurrence :
- Affirmation de la nécessité de nous doter de revendications précises sur les questions environnementales
- La nécessité de prendre de front la fascisation de notre société
- La mise au travail concret sur la réunification syndicale.
- Défense des questions féministes, raciales, LGBT+ qui ne doivent pas se traiter de façon séparée mais articulée à la lutte des classes.
Enfin, nous avons élu une nouvelle direction nationale.
La Commission exécutive nationale (60 membres) a été renouvelée de moitié.
Le bureau national, qui passe de 12 à 14 membres, voit l’entrée de 8 nouvelles personnes.
Enfin, deux co-secrétaires généraux et générales ont été élu.es, Isabelle Vuillet (Ain) et Michaël Marcilloux (Val d’Oise). Ces deux camarades prennent la succession de Patrick Désiré qui se retire après 13 ans à la tête de notre organisation.
Il s’agit donc d’un profond changement de direction mais nous pensons qu’elle poursuivra le travail déjà engagé ces dernières années. Pour notre département, cela se traduit par :
- La réélection de Nadine Castellani à la Ce Nationale
- L’élection de Magali Hidalgo à la Ce Nationale
- L’élection de Rémy Reynaud au bureau national en tant que responsable LGT.
Maintenant, à nous d’impulser dès maintenant les luttes pour le changement social.
La prochaine date à ne pas manquer, la journée de grève Aesh du jeudi 3 Juin qui, dans notre département, prendra la forme de plusieurs rassemblements locaux et d’un rassemblement central.
Commentaires