Jeudi 16 octobre 2014 : Toutes et tous en grève, contre l’austérité !
Manifestation à Marseile : 10h30, Vieux-Port

dimanche 5 octobre 2014
par  cgteducaix

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Tract interpro 16 octobre 2014
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Tract CGT-Educ 16 octobre

Le gouvernement n’en est plus à faire des cadeaux au patronat, l’alliance est désormais explicite et assumée. « Le pacte de responsabilité » est bien un pacte entre un gouvernement qui a laissé sur le bord de la route ce qui lui restait de social et un patronat dans son rôle de défense de sa classe, ceci avec l’accord de certaines organisations syndicales qui confondent « pragmatisme » et « complicité ».

 

 

C’est dans ce contexte que le gouvernement s’en prend à la Sécurité sociale. Cet acquis du Conseil national de la résistance est basé sur un principe de solidarité. La Sécurité sociale a été mise en place alors que le pays était en ruine : le gouvernement cherche à nous faire croire qu’il ne serait plus possible aujourd’hui de la financer ! La « crise » n’est qu’un prétexte : en remettant en cause les cotisations sociales, c’est une partie de notre salaire qui est attaquée.

 La CGT assume sa responsabilité de première organisation syndicale, portant un syndicalisme de lutte et de proposition, et appelle à une grande journée de mobilisation interpro-fessionnelle pour le jeudi 16 octobre 2014. Déjà, de nombreux secteurs appellent à la grève.

 Les luttes que mènent les intermittent-e-s du spectacle, les intérimaires, les sans-papiers, les contractuel-le-s ou encore les AVS montrent le refus d’un ordre social fondé sur les inégalités économiques, sociales et politiques inhérentes au système capitaliste.
 Pour gagner dans ce rapport de force, le renforcement de la place de la CGT Éduc’action dans les instances représentatives de l’Education nationale est indispensable.

Lors des élections professionnelles,

exprimez-vous et donnez votre voix à la CGT Éduc’action

 

Le 16 octobre : Manifestation à Marseile :
 10h30, Vieux-Port

 

 

L’Education nationale n’est pas épargnée par l’austérité.  Le recours massif à la précarité en est une illustration. Les créations de postes promises sur 5 ans, pour peu qu’elles soient réellement effectives, ne permettront ni de rattraper les 80 000 postes perdus entre 2007 et 2012 ni de suivre la hausse de la démographie, et donc n’apporteraient aucune amélioration à nos conditions de travail. De plus, elles restent souvent lettres mortes du fait de la « crise du recrutement » qui risque de perdurer tant les stagiaires restent malmenés et tant la formation qui leur est proposée est insuffisante. Et que dire du gel de nos salaires instauré depuis
4 ans alors que nous avons perdu 14 % de notre pouvoir d’achat depuis 2000...

 

Apprentissage : une attaque contre les lycées professionnels !

Les choses sont claires et assumées, par le président de la République lui-même : l’apprentissage est la voie privilégiée pour la formation initiale professionnelle au détriment de la formation sous statut scolaire. Mixité des publics, lycée des métiers, campus des métiers et des qualifications... tout est mis en place pour répondre à ce dogme selon lequel plus d’apprentissage ferait baisser le chômage (alors que c’est la « crise » qui a produit le chômage des jeunes).

La CGT Éduc’action s’oppose à cette concurrence déloyale. L’apprentissage est une voie discriminatoire et inégalitaire.

 

Rythmes scolaires : se mobiliser contre une réforme injuste et inefficace !

La CGT travaille à une action à la mi-novembre des enseignant-e-s et des territoriaux.

Déjà, la CGT Éduc’action (enseignant-e-s) et la Fédération des Services publics CGT (territoriaux) luttent avec les personnels mobilisés et travaillent ensemble à faire d’autres propositions qui respectent à la fois les personnels et les élèves.

 

 Jeudi 16 octobre 2014 : La CGT Éduc’action appelle à une journée de grève

contre l’austérité

pour une autre politique dans l’Education nationale

pour nos salaires et l’amélioration de nos conditions de travail

 

La CGT Éduc’action revendique :

La titularisation des précaires sans condition de concours ni de nationalité, avec, le cas échéant, la création de nouveaux corps dans la Fonction publique ;

Le recrutement de fonctionnaires pour répondre aux besoins. Dans ce cadre, le recrutement des enseignant-e-s niveau licence et une formation adaptée validée par un Master ;

 Une augmentation immédiate de nos salaires de 400 euros, en rattrapage du pouvoir d’achat perdu ces dernières années ;

La remise en cause des réformes rétrogrades de ces dernières années : généralisation du bac pro
 3 ans, réforme du lycée, réforme de la voie technologique, rythmes scolaires, socle commun, LPC...

 

 

 

Manifestation à 10h30, Vieux-Port

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Tract interpro 16 octobre 2014
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Tract CGT-Educ 16 octobre

La nomination d’un banquier, au ministère de l’Économie symbolise la soumission du gouvernement Valls 2 aux exigences de la finance et des grands patrons.

GATTAZ ET LE MEDEF SONT AUX ANGES !

Après des dizaines de milliards offerts par Hollande aux patrons avec le Crédit d’Impôt Compétitivité, avec Valls 2, ce sera « encore plus loin, encore plus fort »  :
- le « pacte de responsabilité » : 35 milliards d’allègement des cotisations sociales pour les patrons, 50 milliards de coupes budgétaires pour les salarié-e-s, les retraité—e-s, les jeunes, les privé-e-s d’emplois (gel des aides sociales, déremboursement de médicaments, fermeture de services hospitaliers, baisse des dotations pour les collectivités, suppressions de postes dans les services publics…).
- la remise en cause des 35h, la suspension ou l’abaissement des seuils sociaux ouvrant des obligations aux entreprises en matière de représentation des personnels, qui priverait nombre de salarié-e-s du droit à être représenté-e-s auprès de leurs employeurs.

TOUJOURS PLUS AU PATRONAT POUR SOI-DISANT CRÉER DES EMPLOIS.

La baisse continue des cotisations depuis près de 20 ans n’a pas amélioré la situation de l’emploi mais a augmenté les dividendes offerts aux actionnaires.
Le chômage ne cesse d’augmenter. Les riches n’ont jamais été aussi riches. La France est le pays d’Europe qui verse le plus de dividendes aux actionnaires (plus de 40 milliards en 2014).

 

LA RIPOSTE S’IMPOSE : l’HEURE EST À LA MOBILISATION !

Il faut tout mettre en oeuvre pour stopper le rouleau compresseur des reculs sociaux. Pour mettre en échec ce gouvernement et le Medef et construire une alternative anti-austéritaire, il est décisif de faire converger toutes celles et tous ceux qui s’opposent à l’austérité.

 

La CGT appelle à une mobilisation interprofessionnelle dans l’unité la plus large possible le 16 octobre prochain, jour de débat au Parlement de la loi de financement de la sécurité sociale.

La CGT-Educ’action appelle à la grève ce jour-là

 

Les provocations du Medef

Après la déclaration d’amour de Valls aux patrons, le Medef se sent pousser des ailes.

Dans un document publié par la presse le 15 septembre le Medef dévoile ses principales

exigences :

Le Medef contre les jours fériés. Pour lui, « le nombre de jours fériés (11 au total) et les complexités d’organisation qu’ils induisent sont un frein à la croissance et donc à l’emploi ».

Le Medef exige donc la suppression de 2 jours fériés par an.

Le Medef contre la durée légale du travail et contre les 35 heures. Il veut « en finir avec le principe d’une durée légale imposée à toutes les entreprises » en permettant à celles-ci de négocier non seulement la durée, « qui constituera alors le seuil de déclenchement des heures supplémentaires » , mais aussi le taux des majorations horaires et l’aménagement du temps de travail. « La loi ne serait plus que supplétive et s’appliquerait par défaut aux entreprises qui ne souhaitent pas ou ne parviennent pas à négocier un accord ».

Le Medef contre le repos dominical. Il veut aussi que la loi autorise les commerces à ouvrir le soir et le dimanche.

Le Medef contre le Smic. Il veut déroger au salaire minimum. Cela consisterait à instaurer un salaire qui serait inférieur au SMIC pour les « populations les plus éloignées de l’emploi ».

Le Medef contre la démocratie sociale. C’est tout l’objet de la négociation interprofessionnelle sur les seuils sociaux qui doit débuter à la fin du mois. Le Medef se garde bien de dire à quels nouveaux seuils doivent être fixées les obligations sociales mais aussi fiscales.

L’AUSTÉRITÉ, ÇA SUFFIT !

ENSEMBLE, MOBILISONS-NOUS !

 


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