déclaration CGT éduc’action13 au CDEN du 13 novembre 2012

mercredi 14 novembre 2012
par  cgt éduc 13 (1er degré)

 Déclaration CGT Educ’Action 13

au CDEN du 13 novembre 2012

 

  Au préalable, la CGT Educ’action tient à dire qu’elle n’est pas dupe de la politique d’austérité qui se profile et qui touchera tôt ou tard tous les services publics. En ratifiant le TSCG, le gouvernement a engagé le pays dans cette voie et l’Education Nationale n’aura donc pas les moyens nécessaires à sa refondation.

La CGT Educ’action peut certes avoir quelques motifs de satisfaction. Les fonctionnaires de l’Education Nationale ne sont plus la cible de déclarations incessantes comme sous le gouvernement précédent mais n’est-ce pas en réalité quelque chose de normal, pour un état, de respecter ceux qui travaillent pour lui ?

Par ailleurs , il est vrai que de nouveaux postes ont été ouverts à la dernière minute et que la création de 43000 postes supplémentaires a été promise pour la rentrée prochaine mais 22000 d’entre eux serviront à remplacer les départs des collègues à la retraite et nous sommes encore bien loin des 80000 postes effectifs supprimés sous le quinquennat précédent.

 

En réalité, trop peu de choses ont changé depuis l’élection du nouveau président de la République.

Les annonces sur la refondation de l’école sont insuffisantes, voire opposées à nos revendications. Le maintien du socle commun et du livret personnel de compétences afférant constitue toujours un désaccord profond avec la CGT Educ’action, tout comme la poursuite de la réforme du lycée professionnel, l’absence de garantie sur les postes précaires de l’Education Nationale (contractuels et AVS...) ou encore le maintien du jour de carence.

 

Dans l’académie, pour le premier degré, plusieurs équipes sur le terrain nous font remonter des informations concernant la scolarisation des enfants de 2 ans. Si la CGT Educ’action est pour l’ouverture de l’école aux tout-petits pour les familles qui le souhaitent, elle défend aussi l’idée que cela ne doit pas se faire dans n’importe quelle condition. Aussi avons nous plusieurs questions à poser :

- sur les locaux : des collègues des écoles concernées ont fait remonter l’inadaptation de ceux-ci à l’accueil d’une nouvelle classe et/ou d’un nouveau dortoir. Qu’en est-il exactement ?

- sur le calendrier : certains collègues risquent d’être obligés de déménager au 1er décembre pour faire de la place à la nouvelle classe. N’y a-t-il pas une meilleure période pour ouvrir ces classes ?

- sur les personnels : à l’heure où la Mairie de Marseille est en conflit latent avec le corps des ATSEM, qui manifestent pour avoir davantage de moyens et une meilleure formation, comment compte-t-elle fournir un personnel suffisant et formé pour épauler les professeurs des écoles ?

 

Pour le second degré, si les effectifs maximas ont été respectés, la barre des effectifs par classe est encore trop haute. De plus aucune annonce n’a été faite sur les établissements ECLAIR, auxquels nous sommes plus que jamais opposés. Enfin, le recours au précaire, notamment dans ces établissements, est de plus en plus fréquent, ce qui n’est pas acceptable pour la CGT Educ’action.


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