Nos missions, nos revendications
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Crée en 1945 le service de santé scolaire a été ballotté entre les ministères de l’éducation et celui de la santé avant d’être réunifié au sein du ministère de l’éducation nationale sous l’appellation « promotion de la santé en faveur des élèves » en janvier 2001.
Il a vu ses missions évoluer d’un objectif purement sanitaire vers des objectifs d’insertion des enfants en milieu scolaire et de santé publique.
Aux termes de l’article L913-1 du code de l’éducation, les infirmières scolaire font partie intégrante de la communauté éducative et participent au fonctionnement des établissements. La mission de l’infirmière s’inscrit dans la politique générale de l’éducation nationale qui est de promouvoir la réussite scolaire des élèves et des étudiants.
Les infirmiers (DE) sont recrutés par voie de concours et sont des personnels d’état.
Nos missions sont clairement établies dans la circulaire du 12 janvier 2001 (basées sur le code de santé publique qui légifère les règles et les actes professionnels, le secret professionnel et notre déontologie.)
-l’organisation des urgences et des soins (BO du 6 janvier 2000)
-développer une dynamique d’éducation à la santé
-intervention en urgence auprès des enfants en danger (maltraitance, violences sexuelles)
-contribuer à l’intégration scolaire des élèves atteints de handicap ou de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
Les IDE sont membres de la communauté éducative, experts en CHS et membres du CESC.
Les infirmiers exercent tant dans le premier que dans le second degré ; leur quotité horaire (44 heures par semaine, dont 39h36 devant les élèves) est répartie en fonction du poste qu’ils occupent.
-Nous refusons le dispositif CLAIR et ECLAIR dans sa globalité.
Il nous semble peu adapté à nos missions que le chef d’établissement serait autorisé à modifier etremet en question la confidentialité de nos entretiens.
Nous avons de grosses inquiétudes quant à la qualité de la protection de l’enfance.
-Nous demandons la création d’un pool de titulaires remplaçants afin de lutter contre la précarité, l’embauche de contractuels ou de vacataires.
Emploi : Nous proposons : le recrutement urgent sur les postes vacants (1418 postes ne sont toujours pas pourvus nationalement) et la création de postes d’infirmiers en nombre suffisant afin de répondre aux besoins des élèves.
- Retraite : Notre profession essentiellement féminine, est particulièrement touchée par la réforme des retraites. Nous dénonçons l’injustice faite aux femmes, mères de 3 enfants qui se voient supprimer des conditions de retraite antérieures. Elles ont dû souvent travailler à temps partiel en fonction de cette loi, tous les droits auxquels elles pouvaient prétendre leur ont été supprimés.
- Quel que soit le volet de la fonction publique choisie, nous revendiquons la catégorie A pour tous les infirmiers et infirmières, l’inscription des études dans un cursus LMD avec reconnaissance d’équivalence aux diplômes antérieurs à 2012, la reconnaissance de la spécialisation d’infirmier à l’éducation Nationale dans le cadre d’une formation universitaire valorisante.
- Nous demandons que la classe supérieure soit proposée équitablement en fonction du nombre d’années de service général (totalité de la carrière d’une IDE dans les différents volets des fonctions publiques) et que les quotas pour y accéder soient supprimés
La loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » rend automatique et obligatoire l’inscription des infirmiers à l’ordre professionnel les concernant. Les infirmiers ont massivement boycotté les élections ordinales (87 % d’abstention). Nous demandons l’abrogation des lois portant création des Ordres professionnels.
-Nous demandons la réattribution d’une enveloppe annuelle pour les IDE en poste mixte en remboursement des frais de déplacement.