13 DECEMBRE : TOUS ENSEMBLE DEVANT LE MEDEF pour dire NON à la précarité, la flexibilité,le chômage, les bas salaires !!!

dimanche 2 décembre 2012
par  cgteducaix

Nous voulons vivre mieux, de l’emploi stable et bien rémunéré pour tous ! Une protection sociale qui réponde à nos besoins !

Nous refusons la baisse des prestations de nos retraites complémentaires !

 

Des négociations interprofessionnelles sont en cours entre les organisations syndicales de salariés et les représentants des employeurs sur la « sécurisation de l’emploi » et les « retraites complémentaires ARRCO - AGIRC ». Le Medef utilise la crise pour imposer une véritable « régression sociale » en faisant un chantage permanent : les entreprises seraient au bord du gouffre, en grande difficulté, au point qu’il faudrait accepter une remise en cause des droits sociaux, plus de flexibilité pour les salariés, plus de facilité pour licencier pour les employeurs et tout cela au nom de la compétitivité…

Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d’emploi, de travail et de rémunération.

 

Le CDI serait encore trop rigide : le Medef veut généraliser les contrats de mission ou les contrats intermittents. Les procédures de licenciement seraient trop contraignantes, il veut limiter les recours en justice et les montants des indemnités, réduire les délais de procédure. Bref, tout pour contourner le licenciement économique et ses obligations vis-à-vis du salarié.

D’après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d’achat pourrait s’élever à 6 % !

Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !

 

La CGT a décidé d’alerter les salariés, les retraités, les privés d’emplois et les appelle à intervenir ensemble en direction des employeurs et du Medef le jeudi 13 décembre 2012 pour faire entendre leurs revendications dans les négociations.

Nous contestons les 20 milliards d’euros supplémentaires « d’allègement du coût du travail » que vient d’obtenir le patronat. Ils s’ajoutent aux 172 milliards d’euros d’aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises. Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions demandeurs d’emploi toutes catégories confondues, démontrent l’inefficacité de ces logiques.

Le gouvernement, suite à l’interpellation de la CGT, s’est engagé à évaluer l’efficacité des aides publiques. Il faut maintenant obtenir les modalités. La CGT demande que les aides publiques servent à l’emploi, aux qualifications, à la recherche.

Encadrés C’est le capital qui coûte cher !

 

Dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 : 39 milliards € en 2007, 37 milliards € en 2008, 35 milliards € en 2009, 40 milliards € en 2010.

 

200 milliards d’€ d’aides publiques, c’est l’équivalent annuel de la totalité des richesses créées par le secteur industriel en France.

 

Financement de la protection sociale :

1 % d’augmentation des salaires = + 2,5 milliards d’€ ; égalité salariale femmes / hommes = + 4 milliards d’€ ; 10 000 emplois créés = + 1,3 milliard d’€ ; lutte contre le travail illégal = + 6 milliards d’€.

 

Négociations en cours

L’avenir de l’industrie et de l’emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C’est le travail qui est créateur de richesse et c’est bien le capital qui coûte cher. Il faut que les richesses produites par le travail soient investies dans une politique qui place la réponse aux besoins sociaux au cœur de la relance économique. Cela passe par une véritable politique de création d’emplois stables et bien rémunérés pour toutes et tous, les jeunes, les salariés seniors et une protection sociale de haut niveau.

 

Le social, c’est le moteur de l’économie.

La vie, c’est tout le temps, pas seulement quand il y a du travail !

Retraite, Il n’y a pas d’urgence à traiter les régimes complémentaires puisque une concertation va s’ouvrir au printemps 2013 sur la retraite.

La CGT propose :

- d’instaurer une modulation des cotisations patronales liées aux politiques d’emploi et de salaires des entreprises : plus elles précarisent, plus elles cotisent ; 

- mettre à contribution les revenus financiers au même niveau que les cotisations en vigueur ; 

- soumettre à cotisation l’épargne salariale, les bonus et les stocks options.

 

Sécurisation de l’emploi : Pour les 7 millions de salariés qui changent ou qui perdent leur emploi chaque année, ils perdent la quasi totalité de leurs droits.

La CGT propose :

- rendre effectif la transférabilité des droits et le maintien dans l’emploi ; 

- instaurer des droits nouveaux d’intervention des représentants des salariés pour intervenir sur les stratégies des entreprises, notamment par un droit suspensif sur les licenciements et pour transformer la précarité en emploi stable ; 

- davantage de droits pour les salariés précaires ; 

- dissuader le recours abusif aux contrats précaires, agir sur le travail dissimulé et les ruptures abusives de contrats de travail.

 

La mobilisation, c’est maintenant ! Il faut peser sur les négociations, sans attendre.

RASSEMBLEMENT A 11H30 - DEVANT LE MEDEF PLACE DU GENERAL DE GAULLE - MARSEILLE


Sites favoris


6 sites référencés dans ce secteur

Statistiques

Dernière mise à jour

dimanche 4 février 2024

Publication

1834 Articles
Aucun album photo
58 Brèves
11 Sites Web
72022 Auteurs

Visites

42 aujourd’hui
56 hier
951879 depuis le début
1 visiteur actuellement connecté