L’éducation prioritaire dont nous avons besoin
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Depuis sa mise en place, l’Education Prioritaire est contestée et instrumentalisée : elle ne remplirait pas sa mission puisque les difficultés et les inégalités perdurent ; son étiquette créerait une fuite des élèves les moins en difficultés et une ghettoïsation ; la multiplicité des labels n’est pas lisible…
Aujourd’hui, nous craignons que les projets du ministre soient de réduire l’éducation prioritaire à quelques territoires considérés comme les plus en difficulté au travers d’une soixantaine de « cités éducatives » réduisant le reste à des politiques de contrats d’objectifs locaux. L’Educ Prio ne peut se cantonner à la gestion de la plus grande misère mais doit être un outil d’émancipation des élèves des classes populaires.
D’autre part, les zones d’Education Prioritaire ne doivent plus être des laboratoires d’expérimentation des politiques libérales : primes au mérite, recrutement par les chef.les d’établissement, mythe de l’innovation pédagogique imposée par le haut…
La seule solution est une politique d’Education prioritaire ambitieuse de la maternelle au lycée et ne reposant pas sur la mise en concurrence.
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