Service Social en Faveur des Elèves : Assistantes sociales[1] au bord de la crise (sanitaire) de nerf !
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A la manière d’un portrait chinois, si l’on veut illustrer par une métaphore cinématographique l’organisation du SSFE durant les premiers jours du confinement ce serait : « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? », puisqu’il a fallu attendre le 31/03 pour avoir un mail d’information de notre cheffe de service. Mais au fur et à mesure des semaines nous sommes passés de la comédie parodique à la comédie dramatique avec « Titanic » et notamment la mise en œuvre totalement improvisée d’un plan national d’urgence alimentaire d’état pour un chéquier de 105€ destiné aux personnes touchées par la précarité financière due à cette crise (tout un programme...).
Plus sérieusement, force a été de constater que faute de coordination entre les différents services sociaux de l’Etat, des collectivités territoriales et des associations mandatées (Caf, MDS du CD13, Addap, Justice...) et faute de création d’une cellule de cellule de veille sociale par le Rectorat, chaque assistant-e social-e a donc dû faire preuve de « créativité et d’innovation » chères à notre ministre et s’est donc retrouvé-e plus isolé-e que jamais, face aux injonctions ou aux silences des chefs d’établissement qui rappelons-le au passage ne sont toujours pas nos supérieurs hiérarchiques.
La réouverture des établissements scolaire a sonné le glas ( 😉 ) du SSFE qui a attendu le 15 mai pour fixer ses propres modalités de « reprise » (mais avions-nous donc arrêté de travailler ?) ! Du cinéma à la fable il n’y a qu’un pas : La montagne a donc accouché d’une souris ! Travail à distance (et non télétravail) maintenu et présentiel uniquement pour les situations relevant de la protection de l’enfance, sur signalement du chef d’établissement.
Mais le clap de fin n’a pas encore sonné donc, à suivre...
[1] Absence de masculinisation volontaire
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