Rythmes scolaires : Gaudin, Peillon (et Hamon) dans un bateau : Les enfants tombent à l’eau !
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A Marseille, les parents et personnels territoriaux se mobilisent actuellement contre l’incompétence délibérée de la municipalité de Marseille sur la question des rythmes. Avec l’intersyndicale et l’ensemble des mouvements de parents, la CGT-Educ’action est « solidaire à la fois des familles et des personnels territoriaux et exigent de la municipalité marseillaise qu’elle mette en place des activités périscolaires de qualité, gratuites, accessibles à tous les enfants et dans toutes les écoles ».
La CGT Educ’action va plus loin : cette situation est permise par le décret Peillon, encore aggravée par celui de Hamon.
La CGT n’a cessé de pointer les dangers de la réforme des rythmes scolaires, à la fois pour les enfants et leur famille, les personnels de l’Éducation Nationale, ceux des services publics et les professionnels des associations en charge des activités périscolaires.
Sur le fond tout d’abord : en faisant glisser des missions de l’école vers les collectivités locales, en accentuant les inégalités territoriales, en créant la confusion entre le rôle de l’école et le périscolaire. Rien dans la « réforme » des rythmes n’oblige les municipalités à entrer dans la logique des PEDT et rien ne les oblige non plus à mettre en place des TAP de qualité. Avec l’incurie des pouvoirs publics marseillais, ce que nous prédisions depuis des mois éclate au grand jour : les inégalités territoriales vont aller en s’accroissant avec cette réforme.
Sur la forme ensuite : une réforme bâclée, faite contre l’avis des personnels, sans moyens réels, au détriment des enfants et des personnels.
Si le mouvement s’arrête à Marseille, l’injustice continuera ailleurs. Déjà, dans plusieurs villes du département (et pas des moindres), les remontées de parents, élèves et personnels mécontents affluent. La gratuité de l’éducation est battue en brèche. Pourrons-nous nous contenter de la garderie inepte que proposera la ville de Marseille pour s’occuper des enfants et abandonner le reste du territoire à son triste sort ? A la CGT Educ’action, l’intérêt général et la solidarité sont essentiels. Nous appelons donc toutes les personnes mobilisées aujourd’hui à prendre conscience du caractère global du « cas Marseillais ».
Nous continuerons donc à appeler à la mobilisation pour suspendre puis abroger cette réforme : il est temps de faire reculer ce gouvernement, qui n’a que trop continué la politique de destruction du service public d’Education Nationale engagée par ses prédécesseurs. Nous appelons toutes les personnes qui prennent la mesure de l’ampleur des dégâts actuellement à rester mobilisé pour tous les enfants du pays.
C’est une première étape essentielle pour pouvoir améliorer, enfin réellement, les rythmes scolaires, la situation de l’école à Marseille, dans le respect de toute la communauté éducative.
Manifestation unitaire du Vieux-Port à la mairie centrale de Marseille, Samedi 20 septembre à 10h30
Rythmes scolaires (à Marseille comme ailleurs) :
Copie à revoir
Cette rentrée est donc celle de l’application à marche forcée de la réforme des rythmes scolaires dans la version Peillon ou dans la version Hamon. La situation catastrophique de Marseille illustre l’un des travers de cette réforme que nous dénoncions, qui laisse toute latitude aux maires pour (non-)organiser les temps périscolaires.
Pour la CGT-Educ’action, cette mobilisation nécessaire contre l’incompétence de la mairie en matière éducative doit aussi être l’occasion de continuer à exiger le retrait des décrets Peillon-Hamon et d’exiger une autre reforme des rythmes scolaires. Cela doit aussi permettre de dénoncer le désinvestissement depuis de nombreuses années de la mairie de Marseille dans l’éducation.
Documents joints
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- Tract rythmes pour le 20