Mobilisé-e-s le 8 mars comme toute l’année pour faire de l’égalité une réalité
manifestons le samedi 8 mars 2014 au Vieux Port à 15h30
par
1944 ► Droit de vote et d’éligibilité des femmes.
1946 ► Arrêt des abattements sur les salaires féminins.
1965 ► Droit des femmes à avoir un emploi sans l’autorisation de leur mari.
1975 ► Droit à l’IVG.
1998 ► Loi instaurant la parité en politique.
Les droits dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de la lutte de nos aîné-e-s. La période actuelle, avec les tentatives de remise en cause du droit à l’avortement ou encore la volonté d’enfermer les femmes comme les hommes dans des stéréotypes et des identités prédéfinies, montre pourtant que ces droits ne sont jamais acquis.
Surtout, l’égalité aujourd’hui proclamée dans la loi n’est pas effective au quotidien, il y a toujours :
Pour la CGT, l’égalité au travail est fondamentale car elle permet l’émancipation et l’autonomie économique des femmes. L’histoire le montre, les grandes avancées pour les femmes ont été obtenues par la mobilisation.
Ces avancées ne se sont pas faites au détriment des hommes, mais permettent au contraire l’émancipation de tous et toutes.
Nous appelons les salarié-es à manifester le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour démontrer leur vigilance et faire entendre leurs revendications. Au-delà, c’est une mobilisation quotidienne qui est nécessaire pour assurer l’égalité professionnelle, la mixité au travail, et pour lutter contre le sexisme ordinaire.
Pour assurer l’égalité professionnelle, la CGT propose
1. Une partie des inégalités s’explique par le fait que les femmes sont concentrées dans 12 familles de métiers dévalorisés financièrement et socialement. La CGT revendique la mixité au travail comme dans la société. Un homme comme une femme doit pouvoir devenir ingénieur-e, infirmier-e, caissier-e ou ouvrier-e.
Les métiers à prédominance féminine doivent être revalorisés financièrement parce qu’il n’est pas normal qu’une sage-femme gagne en moyenne 2 100 €/mois, une institutrice 1 900 €, contre 3 400 € pour un ingénieur alors qu’ils ont le même niveau de qualification.
2. Limiter les temps partiels, qui sont à 80 % exercés par des femmes.
3. Conditionner des 200 milliards d’aides publiques dont bénéficient chaque année les entreprises au respect de la loi en matière d’égalité professionnelle et à leurs pratiques de lutte contre la précarité et les temps partiels.
4. Instaurer une action de groupe contre les discriminations, pour permettre aux organisations syndicales d’aller en justice au nom de tous les salariés victimes d’une même discrimination et d’obtenir réparation.
5. Garantir une articulation vie privée/vie professionnelle : encadrer les forfaits jours, limiter le travail en
6. Lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail et protéger les femmes victimes de violence.
7. Garantir l’égalité de retraite : droit à la retraite à 60 ans, augmentation des minima de pension et des mesures compensatoires.
LOI 2014 POUR L’EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES :
LA CGT A OBTENUR DE PREMIERES AVANCEES
Dans le cadre de la loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes votée par l’Assemblée en janvier, la CGT a obtenu :
- L’obligation pour les branches de vérifier si les classifications et les grilles salariales ne sont pas discriminantes pour les femmes.
- L’évaluation sexuée des risques professionnels par les CHSCT, pour éviter que la pénibilité des métiers à prédominance féminine ne soit sous-évaluée.
· NAO (négociations annuelles obligatoires)
· Le rapport de situation comparée (un diagnostic sur l’égalité professionnelle au sein de l’entreprise)
· Prérogatives des CHSCT
Mobilisons-nous pour en finir avec les discriminations envers les femmes !