Alternance : PFMP et apprentissage

4 pages spécial "Voie professionnelle"
lundi 20 janvier 2014
par  Secteur Voie-pro

 

Sommaire du Bulletin :
p.2 — Les CCF et les évaluations
Le bac pro GA : au bord de l’explosion !
p.3 — Où en sommes-nous concernant les CCF ?
— Texte de la pétition intersyndicale
p.4 — Alternance : PFMP et apprentissage
— Bulletin d’adhésion

 

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La formation professionnelle initiale des jeunes doit rester au sein de l’Education nationale, c’est pourquoi la CGT Educ’action est opposée au développement de l’apprentissage. La voie professionnelle doit avoir la même légitimité, la même reconnaissance et la même dignité que les deux autres voies du lycée, générale et technologique. Cela est vrai pour les élèves comme pour les personnels.

 

L’offensive menée, avec l’appui direct du MEDEF, contre la formation initiale sous statut scolaire, au profit d’un développement concurrentiel de l’apprentissage, représente une grave menace pour les LP. Les patrons, qui n’ont jamais accepté d’avoir perdu la totale maîtrise de la formation professionnelle, espèrent bien reprendre la main et imposer leur vision qui ne se conjugue guère avec des diplômes nationaux et des conventions collectives protégeant les salariés.

Les dernières décisions gouvernementales (le projet de loi sur la formation professionnelle, la modification du reversement de la taxe d’apprentissage et la création du label des « campus des métiers ») ne font qu’aggraver nos inquiétudes.

 

Les jeunes qui accèdent au baccalauréat professionnel, ont besoin d’une formation qui ne soit pas étroitement liée à une entreprise. Ils ont besoin d’une culture générale plus large. Ils doivent avoir l’assurance que leur cursus de formation ne dépendra pas de la « bonne volonté  » d’un patron à signer, ou non, un contrat d’apprentissage. Seule l’Education nationale peut garantir cela à l’ensemble des jeunes.

 

Pour autant, évidemment, l’entreprise n’est pas à exclure du processus de formation. La CGT s’est déclarée, dès la création du baccalauréat professionnel en 1985, favorable à des périodes de formation en milieu professionnel. Celles-ci doivent être encadrées et rester sous la responsabilité de l’Education nationale. Mais en 2009, la réforme du bac pro en 3 ans a enlevé une année au cursus BEP/Bac et elle a dans le même temps augmenté la durée des périodes en entreprise. Les périodes en milieu scolaire ont ainsi été réduites de plus de 30 %, ce que nous avions vivement condamné.

Pour les PFMP, le ministère revient aujourd’hui sur ce qu’il avait imposé en 2009 : il propose

de les réduire de 4 semaines (de 22 à 18 semaines).

Pour la CGT Educ’action, cette proposition va dans le bon sens. Elle ne compense en rien la perte d’une année, mais elle permet d’augmenter le nombre d’heures de cours et ces heures sont nécessaires à la bonne acquisition des apprentissages au lycée, que cela soit en enseignement général ou en enseignement technologique et professionnel. La CGT ne veut pas d’un baccalauréat au rabais avec des contenus amoindris.

Elle ne veut pas qu’à long terme le bac pro ne soit plus considéré comme un diplôme de niveau IV.

 

Pour nous tous, personnels de la voie pro, les élèves bacheliers que nous formons doivent avoir une possibilité réelle de s’insérer professionnellement ou de réussir une poursuite d’études en BTS.

Dans les conditions actuelles du bac pro en 3 ans, pour la grande majorité d’entre eux, c’est mission impossible. Comme nous l’avons toujours fait, nous continuerons à nous battre pour leur en donner les moyens.


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