Mardi 17 décembre
Violences sociales, violences scolaires : comprendre et agir sur le terrain syndical
Journée d’études de la CGT-Educ’Action 13
par
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- Présentation de la journée
Journée d’études
de la CGT-Educ’Action 13
Mardi 17 décembre 2013,
CLG Henri Barnier, Marseille
è Note d’intention sur le contenu de la journée
La question de la violence en milieu scolaire mérite mieux que le traitement sensationnaliste des médias ou que la banalisation souvent pratiquée par la hiérarchie.
Pour la CGT Educ’Action elle doit être considérée sérieusement. En particulier quand elle est le reflet d’une détérioration importante de la situation sociale des quartiers où sont implantés les établissements concernés et des populations qui y vivent.
Se manifeste alors également l’insuffisance des moyens dévolus au service public d’éducation pour remplir ses missions. L’école devient le réceptacle de tensions et d’inégalités globales qu’elle peine à combattre et qu’elle contribue parfois aussi à reproduire.
Agir syndicalement face à ces violences quand on adhère et milite à la CGT-Educ’Action, c’est bien sûr agir pour la protection des personnels et des élèves et contribuer avec elles/eux à imposer des réponses immédiates au niveau des établissements concernés. Mais c’est également inscrire notre analyse et notre action dans le cadre d’une appréhension globale des causes sociales de la violence. Cela implique de viser la solidarité et les mobilisations au-delà des établissements, notamment à l’échelle des quartiers ou des localités.
Enfin, alors que le ministère envisage la refondation de l’éducation prioritaire, il convient de militer pour que l’Education redevienne vraiment une priorité. Si cela ne constitue pas une réponse unique à la situation sociale globale qui favorise la violence, et à la violence elle-même, du moins c’est la réponse qu’on se doit d’apporter en priorité sur le terrain de l’école. La seule susceptible de contribuer à l’élévation du niveau de formation et de qualification des jeunes des quartiers populaires et de contribuer efficacement à ouvrir pour eux/elles une alternative.
è Déroulement de la journée d’études
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- Présentation de la journée
1/ Deux apports de chercheurs engagés suivis d’un échange avec les participant-e-s :
· Laurent Mucchielli, sociologue à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (Aix-en-Provence), directeur de « L’observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux », laboratoire de recherche spécialisé dont la mission est notamment d’aider les collectivités territoriales et les administrations publiques à diagnostiquer les problèmes de violence et à évaluer les politiques publiques conduites en la matière.
Auteur de plusieurs ouvrages importants, notamment « Violences et insécurité : fantasmes et réalités dans le débat français », publié à La Découverte en 2001 et plus récemment « La violence des jeunes en question » co-écrit avec Véronique Le Goaziou, publié aux éditions Champs Social en 2009.
· Ugo Palheta, sociologue, maître de conférence en Sciences de l’éducation à l’université de Lille III, spécialisé dans l’étude des inégalités et de leur reproduction à l’école.
Auteur de « La domination scolaire, sociologie de l’enseignement professionnel et de son public », publié aux P.U.F en 2012.
2/ Un temps de travail en atelier :
Il s’agira de réfléchir dans deux ateliers, en croisant les points de vue et les expériences (à la fois professionnelles et syndicales), à la construction de nos réponses syndicales face à la violence en milieu scolaire. Les débats des ateliers donneront lieu à une synthèse par des rapporteuses/eurs.
3/ Un temps de restitution des ateliers et une table-ronde :
Sur la base des synthèses des ateliers se tiendra une table-ronde avec des responsables d’unions locales CGT (les secrétaires des UL marseillaises Quartiers Nord et La Rose), un-e représentant-e du syndicat CGT de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et des représentant-e-s du « Collectif du 1er juin » (collectif de militant-e-s associatives/ifs des quartiers Nord de Marseille, porteuses/eurs de 23 propositions pour les quartiers populaires). Il s’agira alors d’élargir notre réflexion sur notre intervention syndicale, notamment en envisageant la convergence des mobilisations à l’échelle des quartiers et/ou des localités.
è Pour participer à la journée d’études
Cette journée est ouverte à tou-te-s les syndiqué-e-s ou personnels de l’éducation intéressé-e-s.
Pouvoir y participer est un droit pour tou-te-s les personnels, : vous devez simplement déposer une demande d’autorisation d’absence pour formation syndicale un mois avant soit le 17 novembre au plus tard.
En pièce jointe le modèle de demande d’autorisation d’absence à déposer auprès de votre supérieur hiérarchique.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions ou si vous n’avez pas pu déposer celle-ci dans les délais.
è Planning de la journée
9.15-9.45 : Accueil des participant-e-s.
9.45 : Présentation générale de la journée.
10.00-12.00 : Interventions de Laurent Mucchielli et Ugo Palheta
puis échange avec la salle.
12.00-13.30 : Repas.
13.30-15.30 : Travail en atelier :
Construire des réponses syndicales aux problèmes de violence vécus dans les établissements scolaires.
15.30-17.00 : Restitution des ateliers suivie d’une table ronde.
Avec les secrétaires des Unions Locales CGT Quartiers Nord et La Rose, un-e représentant-e du syndicat CGT de la PJJ et des représentant-e-s du « Collectif du 1er juin ».
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- Présentation de la journée
