La CGT des Bouches du Rhône, suite à la venue du 1er Ministre, dénonce les effets d’annonce et d’empilage de chiffres :
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Ces annonces, qui sont de la poudre aux yeux, ne masqueront jamais les véritables orientations budgétaires du gouvernement qui érige l’austérité en modèle de gestion.
Ne soyons pas dupes, les politiques d’austérité vont accentuer les inégalités de ce département :
de nouvelles coupes claires dans le budget de l’Hôpital Public à hauteur de 440 millions d’€,
3 milliards d’€ d’économie sur les dépenses d’assurance maladie,
3 milliards d’€ de suppression pour les retraites, la politique familiale et l’assurance chômage,
des coupes budgétaires intolérables de 1,5 milliard d’€ supplémentaires sur les dépenses de l’Etat supprimant 13 000 postes de fonctionnaires,
le projet de loi sur la réforme ferroviaire qui vise à son éclatement et à généraliser l’ouverture à la concurrence,
aucune véritable politique industrielle.
Incontestablement, le 8 novembre l’emploi et les salaires qui sont les premières préoccupations de la population n’ont pas trouvé écho auprès du 1er Ministre et pas plus auprès de son représentant qui a reçu une importante délégation de la CGT sans apporter aucune réponse aux urgences du département.
En effet, les menaces sur les activités économiques, les plans de licenciements massifs, le chantage à l’emploi, les suppressions de postes, les réformes à la hussarde comme à KEM ONE, LYONDELL BASEL, ASCOMETAL, MOULINS MAUREL, FRALIB, AIR FRANCE, LE G.C.M, LA SNCM, LE PORT, LA CENTRALE DE GARDANNE, l’HOPITAL PUBLIC, LA FONCTION PUBLIQUE, LA SNCF, LES TRANSPORTS placent les salariés en situation d’insécurité sociale.
Prendre en compte les besoins des Bouches du Rhône, c’est répondre aux revendications du monde du travail, c’est conforter et développer la place du tissu industriel portuaire, maritime et naval. Force est de constater que cela n’a pas été le cas et qu’une fois de plus le devenir du poumon économique de ce département n’est pas la priorité du gouvernement.
Partout, des projets alternatifs aux fermetures d’entreprises et aux suppressions d’emplois sont portés par les travailleurs et la CGT qui mettront tout en oeuvre pour leur prise en compte.
Plus que jamais, la CGT considère que les travailleurs doivent s’emparer du débat et faire entendre leur voix. C’est ce que nous ferons le 26 novembre 2013 à 11 H 30 – devant la Préfecture des Bouches du Rhône – pour dire NON à la réforme des retraites, pour dire STOP aux politiques d’austérité, pour le progrès social.